Conscience du Réel — Matière — Sylvain Lebel

Matière

Si l'espace-temps se déploie dans un hyper-volume à six dimensions, il semble que ce ne soit pas la limite de l'extension de CELA. Lorsqu'une pression interne devient trop élevée, dépassant la capacité des spations à la contenir dans les six axes, une rupture de confinement pourrait survenir.

Transion entre 6D et 7D : une pression interne trop élevée pousse une portion de la substance à migrer sur un septième axe dimensionnel, ouvrant un nouveau domaine cosmique.

Transion 6D → 7D

Résumé : Sous pression extrême, une portion de CELA migre sur un 7e axe dimensionnel, ouvrant un nouveau domaine cosmique.

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Dans ce cas, une portion de la substance serait contrainte à migrer sur un septième axe dimensionnel, s'ouvrant alors un nouveau domaine cosmique. Ce processus peut être compris comme une transtension : une tension spatiale si extrême qu'elle provoque un transfert de substance vers un niveau d'organisation supérieur. Le spation s'y « vide » partiellement, et son contenu énergétique prend forme dans un nouvel espace (7D), plus rare, plus condensé.

Diagramme d'intersection entre deux structures spatiales 6D et 5D dans un espace 7D, illustrant des trajectoires de spations entre dimensions partagées.

Intersection 6D/5D en 7D

Résumé : Schéma simplifié d’interfaces 6D/5D en 7D ; phénomènes détaillés focalisés sur la zone A.

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Cette représentation est un modèle simplifié car la présence d'un septième peut impliquer la formation de 15 nouvelles charges de spations dans le domaine B. Nous y reviendrons. Pour l'instant nous nous limiterons aux phénomènes se déroulant en A.

Illustration des différents types de transions selon le nombre de spations transférés simultanément, de 1 à 36, représentés par des structures de passage sphériques.

Typologie des transions

Résumé : Familles de transions suivant le nombre de spations transférés simultanément (1 à 36).

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Compte tenu de l'énorme pression régnant dans l'espace-temps, la disparition de spations pourrait permettre aux spations de même charge tridimensionnelle qui les entours d'y être poussés, comprimés et transférés à leur tour et à la chaîne, un peu comme si on avait créé un trou permettant aux spations de cette charge de s'écouler vers un second domaine cosmique. Nous désignons sous le nom de transion ce point dans l'espace-temps où se transfèrent les spations et représentons-les comme ci-haut.

Illustration du vortex quantique engendré par un transion actif : (A) les spations environnants s'organisent en rotation autour du point d'écoulement, générant un champ d'écoulement stable et auto-organisé ; (B) analogie visuelle avec un vortex liquide ; (C) diminution de la pression locale et conversion de l’énergie de pression en énergie cinétique dans un gradient auto-entretenu.

Vortex quantique engendré par un transion

Résumé : Le transion active un écoulement rotatif convertissant la pression en énergie cinétique ; stabilité par viscosité dynamique.

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Un transion actif dans l'espace-temps ne se contente pas de transférer des spations : il engendre un champ d'écoulement. Cette dynamique convertit l'énergie de pression colossale de l'espace-temps en énergie de mouvement, donnant ainsi naissance à un phénomène auto-organisé, stable et croissant : le vortex.

Comme illustré en (A), les spations environnants s'organisent en rotation autour du point d'écoulement, créant un vortex quantique qui canalise et régule le flux de substance. Ce comportement n'est pas arbitraire : il est rendu possible par la viscosité dynamique du milieu — rappelons que les spations peuvent glisser les uns sur les autres, mais en s'entraînant mutuellement, générant des forces de rappel.

La figure (B) donne une analogie classique : celle d'un vortex dans un liquide, capturant visuellement la dynamique de chute structurée. Mais contrairement à un liquide, ce flux ne tombe pas vers le bas ; il migre dans une nouvelle direction dimensionnelle.

En (C), on voit que la pression locale diminue vers le cœur du vortex, comme si l'espace se creusait. L'énergie de pression y est progressivement transformée en énergie cinétique. Ce gradient rend le phénomène auto-alimenté : plus l'écoulement s'intensifie, plus il vide l'espace-temps local de sa pression, et plus il attire de substance.

Illustration de deux configurations de transion : (A) deux vortex contrarotatifs générés par un transion transférant simultanément deux spations ; les flux s’opposent et convergent vers un même point de disparition ; (B) configuration à vortex unique engendrée par un transion transférant un plus grand nombre de spations.

Configurations de transion

Résumé : Deux vortex contrarotatifs (petit nombre pair de spations) vs vortex unique (transfert plus important), stabilité accrue pour le second.

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Un transion transférant simultanément deux (ou un petit nombre pair) de spations ne génèrerait pas un mais deux vortex, comme le montre la figure (A). Ces vortex seraient inverses et contrarotatifs, faute de quoi la configuration deviendrait instable. Chacun d'eux attire les spations depuis des directions opposées, les comprimant vers un même point de transion où ils disparaissent deux à la fois.

Les deux vortex, montés l'un sur l'autre, prennent ici la forme de coquilles d'escargot latérales. Ils se chargent symétriquement, créant un champ de pression croisé centré sur la disparition des spations concernés.

Cependant, plus le nombre de spations transférés simultanément augmente, plus cette configuration double devient instable et improbable. En revanche, une configuration à vortex unique (figure B) gagne en stabilité, cohésion et efficacité avec le nombre de spations transférés.

Représentation de vortex associés aux particules de type fermion, selon deux polarités opposées du sens de circulation des spations ; au centre, les configurations de charges opposées (- et +) illustrent les deux directions possibles du flux de spations à travers les vortex d'une même particule, conduisant à deux formes inversées d’une même structure.

Polarités et vortex de fermions

Résumé : Deux polarités de charge possibles selon le sens d’écoulement des spations à travers les vortex d’une même particule.

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Toute particule de type fermion — c'est-à-dire toute particule dotée de masse gravitationnelle — pourrait se retrouver selon deux polarités au niveau du sens de la charge en spations des vortex. Autrement dit, les spations qui s'écoulent dans les vortex d'une même particule pourraient le faire dans un sens ou dans l'autre, comme on le voit au centre de l'image. Cette polarité donnerait lieu à deux formes opposées d'une même structure.

Tout fermion disposerait d'un moment cinétique intrinsèque, autrement dit d'une masse en rotation. Ce mouvement résulterait à la fois de la rotation des spations dans chaque vortex et de la rotation des vortex eux-mêmes, lesquels peuvent, selon les conditions locales, prendre de l'avance ou du retard sur le flux d'écoulement.

Illustration des conditions dynamiques d’un fermion en déplacement : (A) configuration instable et impossible due à une opposition des flux de vortex ; (B) configuration stable avec des vortex opposés équilibrés ; (C) configuration stable et rotative, où la rotation du fermion génère un champ secondaire vectoriel et statique dans l’espace-temps, dont la longueur d’onde est inversement proportionnelle à la vitesse (ou énergie cinétique), car des vortex plus petits apparaissent à haute vitesse.

Dynamiques de fermion en translation

Résumé : États stables (B, C) vs impossible (A) ; rotation globale et onde vectorielle statique de longueur d’onde ∝ 1/vitesse.

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Toutefois, lorsque les vortex se mettent en mouvement de translation à travers le champ spatio-temporel, leur rotation propre tend à s'annuler, convertie en rotation globale de la particule. Autrement dit, le spin intrinsèque des vortex devient le moment cinétique orbital du système, ce qui confère à la particule une rotation nette dans l'espace. Cette orientation dépend de l'écoulement relatif du champ spatio-temporel, et de l'avance ou du retard pris par les vortex par rapport à cet écoulement. Deux états stables sont alors possibles, tandis qu'un état où les deux vortex tourneraient en sens opposé (comme en A) serait mécaniquement instable et impossible.

La rotation du fermion (ex: électron) implique l'apparition d'un champ secondaire unique produisant une onde vectoriel et statique dans l'espace-temps dont la longueur serait inversement proportionnelle à sa vitesse (ou énergie cinétique). Ceci car plus la vitesse est grande, plus petits sont les vortex.

Schéma montrant qu'une particule à double vortex, sous forte compression, pourrait se scinder en deux particules à simple vortex. Ces particules élémentaires, accélérées à grande vitesse, se déplaceraient en ligne droite en raison de la compression arrière de leur champ. Elles n’auraient qu’un seul sens de spin, deux polarités de charge possibles, et pourraient faire transiter un, deux ou trois spations à la fois.

Scission d’un double vortex

Résumé : Sous compression, un double vortex pourrait donner deux vortex simples (spin unique, deux polarités, 1–3 spations).

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Par contre, toute particule à double vortex soumise à une compression suffisante pourrait peut-être être séparée en deux particules à simple vortex. Dans ce cas, le transion à simple vortex serait vite accéléré à la vitesse de propagation des ondes dans l'espace par compression de son champ sur sa partie arrière. Il pourrait n'avoir qu'un sens de spin, et pourrait se présenter selon deux sens de charge et faire transiter de un à trois spations à la fois.

Illustration montrant trois types de vortex de transion (#1 à #3), chacun pouvant faire transiter un, deux ou trois spations simultanément, formant ainsi respectivement 2F, 4F et 6F. Ces vortex correspondent à trois types de fermions ayant un, deux ou trois couloirs d’intégration. Les zooms montrent la structure interne des spations selon le nombre de couloirs, soulignant l’augmentation de la pression locale, de la masse, et de l’instabilité.

Trois types de vortex de transion

Résumé : Vortex #1–#3 transitant 1–3 spations ⇒ 2F/4F/6F (masse et instabilité croissantes ; champ plus étendu).

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Chaque vortex de transion pourrait faire transiter un, deux ou trois spations simultanément, et ainsi comporter de un à trois couloirs d'intégration. Ce mécanisme implique l'existence de trois formes distinctes de fermions pour chaque charge et chaque polarité de vortex.

Ces variantes, analogues aux trois générations de particules connues en physique (électron, muon, tau ; quarks up / charm / top, etc.), se distingueraient par :

Ainsi, le modèle prévoit que :

Ce schéma offre une explication géométrique et dynamique à la hiérarchie des masses et à l'instabilité des particules lourdes, sans invoquer des propriétés arbitraires, mais en les déduisant de la structure même des transions et de leur interaction avec le milieu spatiotemporel.

Schéma montrant quatre configurations possibles de vortex pour une particule en déplacement : A – configuration impossible (flux contraires instables), B – configuration stable avec vortex synchrones, C – configuration instable (désynchronisation croissante des vortex), D – désintégration de la particule. Ce schéma illustre comment la structure des transions et leur interaction avec l’espace-temps déterminent la stabilité, la masse et la désintégration des particules.

Stabilité et désintégration

Résumé : Synchronisation des vortex ⇒ stabilité ; désynchronisation ⇒ instabilité puis désintégration.

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Les spations pourraient donc donner naissance à des particules de leur charge tridimensionnelle. Les interactions entre spations, et les particules qu'ils forment, dépendraient nécessairement du nombre d'axes dimensionnels qu'ils ont en commun, et par rapport à la charge de l'électron (1-2-3), dites charge Q (3/3) :

Tableau présentant 20 particules élémentaires issues des combinaisons tridimensionnelles de spations. Chaque particule est définie par une charge (trois axes dimensionnels), un type (électron, up, down, neutrino), une représentation graphique (vortex), et une valeur Q exprimant sa charge relative à celle de l’électron (3/3). Ce modèle suggère que les interactions entre spations dépendent du nombre d’axes partagés entre leurs charges.

Tableau des 20 particules élémentaires

Résumé : Combinaisons d’axes 6D ⇒ charges {0/3,1/3,2/3,3/3} ; typologie (e, u, d, ν) par recouvrements dimensionnels.

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