Dans cette cosmologie fondée sur CELA, l'Univers n'est pas né d'un événement absolu (Big Bang),
mais s'inscrit dans une dynamique cyclique, perpétuelle et régulée.
Graphique illustrant le cycle universel : la densité de l’univers augmente progressivement durant la contraction,
atteint un maximum au moment du Grand Rebond, puis diminue lors de l’expansion. Une coupe de l’univers en expansion
est visible à droite. En haut à gauche, un graphique montre le volume d’une hypersphère selon le nombre de dimensions.
Résumé : Graphique illustrant le cycle universel (densité croissante en contraction, maximale au Grand Rebond,
puis décroissante en expansion). Coupe de l’univers en expansion et graphique du volume d’une hypersphère selon les dimensions.
L'Univers alternerait sans fin entre deux phases fondamentales :
Une phase d'expansion, où la densité globale diminue à mesure que CELA s'étend dans un nombre croissant d'axes dimensionnels disponibles.
Une phase de contraction, où l'espace-temps se rétracte, réduisant progressivement le nombre d'axes exploités, jusqu'à atteindre une densité critique.
Le point de bascule de ce cycle est appelé ici le Grand Rebond. À ce stade, la densité est maximale, et l'espace-temps
n'utilise plus que 5 axes. Cette compression extrême de la substance CELA déclenche une transformation spectaculaire :
une formation massive de transions apparaît spontanément, donnant naissance à ce que nous appelons la proto-matière.
Il ne s'agit pas encore de particules, mais d'une organisation primitive de spations amorçant le processus de
complexification vers la matière stable.
L'espace-temps, lui-même, ne serait véritablement 6D qu'à partir de ce basculement. Il ne serait donc pas le contenant originel,
mais un produit émergent du relâchement de densité dans un univers d'abord contraint à 5 dimensions effectives.
Cette dynamique cyclique, réglée par la densité de CELA et la géométrie dimensionnelle, assure une régénération périodique du cosmos —
un Univers pulsant, sans origine absolue ni fin définitive, mais rythmé par l'alternance entre rétraction et dilatation,
compression et déploiement.
Matière Noir
Le modèle présenté ici n'a jusqu'ici illustré que 8 des 20 saveurs de spations possibles, pour des raisons de clarté et de lisibilité.
Mais en réalité, la structure dimensionnelle du réel, fondée sur les combinaisons de trois axes parmi six, autorise 20 types distincts
de charges fondamentales, chacune correspondant à une possible saveur de spation, de quark ou de neutrino.
Tableau listant 20 saveurs de particules élémentaires par combinaisons de 3 axes dimensionnels, leurs noms et charge électrique Q.
Deux schémas illustrent la composition de particules à partir de charges dimensionnelles dans un tétraèdre.
Résumé : Tableau des 20 saveurs de particules (combinaisons d’axes), avec illustration de composition dans un tétraèdre.
Rien, dans la nature même de CELA ou dans la dynamique des transions, ne favoriserait une combinaison donnée comme plus fondamentale
qu'une autre. Cela implique que le trio (1-2-3) adopté ici pour illustrer l'électron pourrait être remplacé par n'importe laquelle des
20 combinaisons. En d'autres termes, il existerait potentiellement 20 variantes complètes de matière, chacune avec sa propre
électrodynamique, ses propres neutrons, protons, neutrinos et antimatières.
Cela suggère l'existence d'un immense réservoir de matière noire : non pas une matière mystérieuse ou étrangère à la physique connue,
mais une matière ordinaire selon d'autres saveurs de spations — non détectée non parce qu'elle est invisible, mais parce que ses champs
électromagnétiques et interactions ne partagent aucun axe avec ceux de notre matière baryonique. Ces matières alternatives, formées à la
même époque, mais dans des proportions asymétriques, seraient à l'origine des 95 % de masse gravitationnelle manquante dans les
observations cosmologiques.
Le modèle unifie ainsi matière ordinaire, antimatière et matière noire dans un continuum de manifestations de CELA, dont les différences
émergent simplement de la combinaison des axes dimensionnels exploités.
Déformations Inter-cosmiques
Trois diagrammes de type Venn illustrant une transition cosmique : intersection A/B (6D/7D), inclusion progressive,
puis inclusion complète de A comme sous-espace de B.
Résumé : Séquence de transition A→B (6D→7D) représentée par trois diagrammes de Venn.
Jusqu'ici, nous avons traité le transfert de spations via un transion comme un simple passage d'un domaine cosmique A à un second domaine B,
sans explorer la nature de B. Mais selon le modèle présenté, le domaine A ne disparaît pas : il devient inclus dans B, comme un sous-espace
imbriqué au sein d'un espace plus vaste. La mise en activité du 7e axe dimensionnel non seulement permet le transfert de spations, mais
engendre 15 nouvelles combinaisons tridimensionnelles de charges, donnant naissance à un second domaine cosmique.
Ce renversement structurel n'est pas qu'un simple agrandissement : les objets effondrés du domaine A (particules massives, trous noirs, etc.)
deviennent des sources rayonnantes dans B, à la manière de fontaines blanches, générant l'inverse des propriétés qu'ils avaient dans leur
domaine d'origine. Ainsi, gravité devient répulsion, trous noirs deviennent jaillissements. Ce modèle déploie ainsi une vision fractale et
cyclique du réel, où chaque univers trouve son aboutissement dans la genèse d'un autre, toujours plus complexe.
Même si chacune des 15 nouvelles charges générées par l'inclusion du domaine A dans le domaine B ne partage avec l'espace-temps d'origine
qu'au plus deux dimensions sur trois, leur action conjointe pourrait engendrer des déformations collectives de l'espace-temps A. Ces
déformations agiraient comme un effet de membrane gravitationnelle ou d'étau quantique, créant des zones de confinement, comme illustré
ci-dessus.
Schéma représentant le passage de spations (en bleu) depuis A vers B. Les flèches indiquent la migration des spations vers l’extérieur.
La forme incurvée illustre l’effet de confinement exercé par B sur A.
Résumé : Passage de spations A→B et effet de confinement de B sur A.
Dans ce scénario, les spations résiduels et les particules de matière tendraient à rester piégés dans A par la pression exercée par la
structure plus vaste de B, un peu comme un canal flexible emprisonnant des fluides compressés (zone A), entre deux parois (zone B).
Cette dynamique introduit l'idée saisissante que la matière pourrait être confinée non par ses propres interactions, mais par les
contraintes dimensionnelles d'un espace-temps supérieur, agissant comme structure de retenue cosmique.
Principe Anthropique
Qu'en est-il des fameux « ajustements fins » de la physique nécessaires à l'émergence d'une vie aussi complexe que la nôtre dans l'univers ?
Le présent modèle n'en appelle pas à un réglage arbitraire des paramètres physiques, mais à une dynamique interne du réel.
L'univers y est conçu non comme un mécanisme prédéterminé, mais comme un système dissipatif, où chaque champ de matière dispose, du fait de
son interaction constante avec l'espace-temps, d'une capacité naturelle d'auto-organisation et d'autorégulation, favorisant sa stabilité et
son évolution.
Dès lors, ce ne serait pas le monde qui serait ajusté à la vie, mais la vie qui émergerait comme forme naturelle de minimisation des
contraintes dans un univers en perpétuelle restructuration.
De gauche à droite : motifs spiraloïdes auto-organisés ; structure circulaire dense A représentant un réseau complexe ;
schéma B d’un réseau de neurones artificiels ; représentation simplifiée d’un cerveau humain vu de dessus.
Résumé : Auto-organisation (spirales), réseaux (A/B) et cerveau — analogie des régulations multi-échelles.
Si chaque spation ou groupe de spations peut influencer des spations non-locaux (eux-mêmes reliés à d'autres structures via des seuils de
transfert — image A), alors l'ensemble du champ pourrait fonctionner comme un réseau de contraintes interconnectées, semblable à un réseau
de neurones (image B), où les états retenus ne seraient pas aléatoires, mais ceux qui réduisent le plus les tensions dans la structure
globale.
Ainsi, les superpositions d'états se stabiliseraient non par hasard, mais selon leur capacité à permettre une circulation plus fluide de
CELA, via des formes dynamiques ordonnées, à l'image des structures spirales auto-organisées (photo à gauche).
Plus un système est complexe tout en restant ordonné, plus il offre de souplesse, de résonance interne et de voies de dissipation efficaces —
qualités naturellement sélectionnées dans ce modèle. C'est pourquoi les systèmes dynamiques complexes, jusqu'au cerveau biologique (image à
droite), se forment comme des attracteurs naturels, véritables nœuds de régulation permettant à CELA d'agir directement dans le monde, à
travers la matière consciente.
Ces ajustements fins, souvent interprétés comme improbables, ne relèvent ni du hasard pur, ni d'une volonté extérieure. Ils sont l'expression
interne de CELA, agissant par discernement, à travers les structures différentielles du réel.
Ils n'étaient pas préétablis : ils émergent progressivement, à travers l'évolution du réseau spationique lui-même, selon une logique
dissipative. CELA discerne en permanence les états qui fluidifient son propre passage, favorisent la cohérence des structures, et permettent
l'émergence de systèmes matériels toujours plus complexes.
Cette dynamique interne ne s'apparente pas à une volonté anthropomorphique, mais à une volonté immanente — celle de CELA s'orientant vers
ce qui permet son expression la plus fine. Autrement dit, les ajustements fins ne sont pas imposés du dehors : ils émergent du dedans, comme
une décision de CELA de produire un univers dans lequel il puisse s'incarner, vivre et agir à des niveaux macroscopiques.
Le Huitième Axe — Le monde-écran
Jusqu’ici, nous avons suivi le Réel dans sa construction extérieure :
l’émergence de l’espace, du temps, de la matière et des structures stables.
Mais au-delà du monde qui existe, il reste à comprendre le monde qui se vit.
1. Le seuil d’un autre monde
Si les six premiers axes déploient l’espace-temps, et si le passage du sixième au septième engendre la matière stable,
alors une nouvelle étape s’impose. Au septième axe, tout semble accompli du côté du monde extérieur :
particules, forces, étoiles, galaxies. Sauf qu’il y en a un huitième. Quels en sont les produits ?
Le huitième axe n’ajoute pas une couche d’espace ou de matière ordinaire, mais ouvre un domaine physique nouveau,
fondé sur 21 saveurs additionnelles de spations. Ces spations appartiennent à la même trame du Réel,
mais s’organisent autrement : ils forment un champ de matière subtile, plus fluide, plus légère, mais infiniment plus riche.
2. La combinatoire du huitième axe
Et si cet autre monde n’était pas ailleurs, mais en nous ? Cet autre réalité ne pourrait-elle pas être le fameux
monde-écran de la conscience ?
Monde (8D) où ce qui perçoit (4D) existe (4D) ?
L’endroit (8D) de l’être (3D) conscient, existant, percevant (5D) ?
Là (8D) où conscient, existant, percevant (5D) prend figure et dimension (3D) ?
Là (8D) où ressent (2D) étance, conscience, existence (6D) ?
Ces combinaisons montrent que le huitième axe n’engendre pas un nouvel espace extérieur, mais le plan d’unité
où tout ce qui existe, perçoit et ressent se rassemble. Le monde 8D est le lieu où le Réel, après s’être structuré jusqu’à la matière,
peut désormais se projeter et se percevoir.
C’est ce domaine qui rend possible l’existence consciente : un espace où la présence peut percevoir, voir, entendre — et vivre des expériences.
3. Le monde dans lequel nous vivons vraiment
Car c’est toujours là, dans ce monde intérieur, que nous avons vécu. C’est là que nous voyons, que nous entendons, que nous sentons, que nous imaginons.
Les cinq sens biologiques ne font que transmettre des signaux issus du monde matériel (7D) ; le cerveau les décode et les
projette dans le monde-écran (8D), où ils prennent forme, couleur, son, texture et signification.
C’est dans ce champ que s’ouvre la scène de notre existence : celle où nous contemplons le monde de la matière tel que notre cerveau nous le présente,
celle où nous nous remémorons, rêvons, désirons, pensons. Même dans l’éveil le plus ordinaire, c’est toujours depuis ce
monde intérieur subtilement physique que nous percevons le monde extérieur.
Ainsi, le 8D n’est pas un plan isolé ni un état de conscience particulier : il est le théâtre permanent de la perception.
Nous n’en sortons jamais : tout ce que nous appelons « réalité » s’y manifeste déjà, sous la forme d’une projection consciente de la matière.
4. Un monde autonome, mais non séparé
Ce monde n’est pas ailleurs, ni « dans la tête » : il est orthogonal au monde matériel.
Il s’appuie sur la même trame de spations, mais en active d’autres axes de liaison.
Les spations du 8D ne remplacent pas ceux du 7D : ils les prolongent selon un autre mode de cohérence.
Ainsi, le 8D partage la même substance que la matière dense, mais il obéit à d’autres lois.
Il est donc autonome, car il possède sa propre stabilité, ses propres formes et son propre « temps psychique » ;
mais il n’est pas séparé, car il reste physiquement couplé au 7D.
5. La dynamique du monde-écran
Le passage vers le huitième axe transforme la dynamique du Réel. Jusqu’au 7D, l’univers assemble des structures :
il bâtit la matière. Au 8D, il assemble des représentations : il bâtit l’expérience.
C’est ce qu’on peut appeler le monde-écran : un « holodeck » réel, tissé de matière subtile, où les formes se projettent, se colorent, s’animent.
C’est là que les perceptions se déploient, que les rêves se forment, que l’imagination agit.
Un domaine encore physique, mais régi par une autre logique : celle du sens et de la correspondance,
et non plus celle de la cause et de l’effet.
6. Autonomie du rêve et de l’imaginaire
Dans ce champ, la conscience peut vivre des expériences qui ne reflètent pas la matière. Les rêves, les visions ou les constructions mentales obéissent
à leur propre logique, parfaitement cohérente selon les lois du 8D. Leur réalité n’est pas imaginaire :
elle est réelle dans un autre régime du Réel.
Le 7D est le monde qui existe. Le 8D est le monde qui se vit.
7. Deux régimes d’un même tissu
Domaine
Type de cohérence
Substance dominante
Manifestation
7D
Cohérence spatiale
matière dense
monde extérieur
8D
Cohérence symbolique
matière subtile
monde intérieur
8. Conséquences
L’image représente la projection de la conscience dans le champ du huitième axe dimensionnel (8D).
On y visualise la transition entre le monde matériel (7D) — fait de structures et d’interactions —
et le **monde intérieur (8D), où ces structures se projettent sous forme d’expériences perçues.
Résumé : L’image représente la projection de la conscience dans le champ du huitième axe dimensionnel (8D)
Rêves lucides, décorporation, imagination créatrice et perception ordinaire : variations d’ancrage en 8D.
Le « monde intérieur » est une réalité psychophysique, pas une illusion.
La perception quotidienne combine 7D (signaux matériels) et 8D (projection vécue).
9. Formule synthétique
Le huitième axe n’ajoute pas un monde séparé : il révèle un monde autonome, fait de matière subtile,
où le Réel se projette pour être vécu.
10. Vers la conclusion
Le cycle des huit axes atteint ici son terme. L’univers n’est plus seulement un ensemble de forces et de structures :
il devient présence, perception et mémoire de soi.
À travers la matière, CELA se découvre ; à travers la conscience, CELA se reconnaît.
Le prochain chapitre tirera les fils de cette reconnaissance pour en dégager la portée cosmologique et humaine.